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Par Suzie
Photos ; La Cardinal Photographe

Tu me diras que ça fait peut-être juste deux ans de ça, mais je m’en rappel comme si c’était hier encore. Pi toi?

C’était un dimanche soir frisquet de janvier. Y’avais La Voix à la TV. J’écoutais pas ça, mais quand j’habitais dans mon grand 4 et demi seule à Limoilou, parce que ma douce coloc était tombée en amour avec un homme qui vivait dans une maison, eh bien j’aimais me faire croire que je n’étais pas seule en mettant la voix de Charles Lafortune en trame sonore. Que veux-tu, une drôle d’habitude quoi. Probablement que j’étais trop habituée d’y habiter seule. Du moins, jusqu’à ce doux 17 janvier 2016. Jour où nous sommes devenus quelques choses d’unis.

J’arrivais de la maison familiale qui se trouve à environ 1h15 de Québec. De mémoire, on avait fait un souper de famille puisque mon petit frère partait en voyage complètement seul à l’autre bout du pays pendant 1 mois. Le bébé de la famille qui nous quitte pendant si longtemps, ça nous faisait quelque chose tsé. J’ai donc repris la route par la suite pour regagner mon «Palais de Limoilou» avec une mine un peu triste me rappelant que mon p’tit frère allait me manquer malgré tout.

Et puis nous, toi et moi, on s’était donné rendez-vous pour la soirée. Fidèle à l’heure, tu es arrivé et fidèle à toi-même, tu avais tes petits yeux moqueurs et ton sourire qui faisait fondre mon coeur. On a passé une belle soirée. On riais un peu de Charles Lafortune aussi. On était dans cet appartement que j’aimais tant, à se donner de l’affection et en disant des conneries. Tellement de conneries que j’en ai peut-être lancé une de trop. Du moins, sur le coup dans ma tête, c’est ce que je me suis dit. Mais quand t’as prononcé tes mots par la suite, ça m’a finalement fait déculpabiliser assez vite parce que… ta réponse allait changer le reste de ma vie.

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«Haha, c’est quand même pas comme si j’étais ta blonde hein!»

Moment de silence. Probablement un moment d’analyse pour lui, entre le temps d’entendre mes mots et la réceptivité à son cerveau.

Moment d’angoisse pour moi, surtout à cause de ce maudit silence. F*ck, quessé je viens de dire là?

«As-tu envie de l’être, ma blonde?»

Damn. Je me doutais bien qu’un jour nous serions ce que nous sommes aujourd’hui, soit un couple, mais je ne savais pas quand, ni à quel moment la phrase magique qu’on ne veut pas formuler à l’avance ni trop formellement allait être prononcée et encore moins par qui. Pi c’est à peu près là, à ce moment précis, que j’ai arrêté de me poser des questions dont je me foutais complètement des réponses au fond. Parce que je le savais. Parce que je le sentais. Parce que je nous feelais et parce que je savais que déjà… je t’aimais. Pourquoi se poser tant de questions et essayer de structurer les étapes d’une relation en se demandant toujours s’il y a une raison à ça, et puis à ça et oh! Aussi, à ça? Nah, fille by the way, si tu te poses toujours des questions comme ça, j’ai peur de te dire que c’est peut-être pas le bon. Fin de la discussion et revenons à nos moutons.

Nos moutons étant moi et toi. Mon mouton ou plutôt mon Mammouth devrais-je dire.

C’est donc ce magnifique 17 janvier 2016 dans mon Palais de Limoilou que nous nous sommes déclarés officiellement amoureux, tel Alfalfa et Darla. (Inside joke en lien avec le film Les Petits Garnements).

Et aujourd’hui mon amour, mon Alfalfa à moi, nous sommes rendu-là, deux ans plus tard, toujours ensemble et plus heureux que jamais. Plus amoureux qu’au début, mais certainement moins qu’à nos 90 ans. Je suis heureuse avec toi. Aussi simple que cette phrase puisse paraître à lire, elle contient à elle seule beaucoup de sentiment et de bien-être, de joie de vivre et même de toute ma personne, de tout mon coeur.

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Je suis bien avec toi. Je veux vivre chaque journée avec toi. Je veux continuer d’évoluer, chacun à notre manière, avec toi. Je veux vieillir à tes côtés. Je veux déposer ma tête trop lourde parfois sur la même oreiller. Je veux que l’on puisse continuer de rire, de s’amuser, de dire toutes les conneries du monde entier et d’être les seuls à se trouver drôle mais de s’en moquer. Je veux bâtir une maison et une famille avec toi. Je te veux toi. Je te veux toi et moi.

Je sais aussi que je te le dis souvent, mais dans ce monde de fou, se dire plus souvent des mots doux que des mots qui ne le sont pas du tout, je crois que ça prend sa place n’importe où. Alors, je veux que tu saches à quel point ta rencontre a changé ma vie pour le mieux. Pour ma personne, pour mon mental, pour mon esprit, pour mon coeur, pour tout. J’ai vraiment de la chance de faire croître cette relation unique avec toi et je veux que tu le saches surtout.

J’aurais pu t’écrire des proses ou même décorer notre appartement avec plein de roses. Mais on sait très bien que toi et moi, on a pas besoin de flafla, on a besoin seulement l’un de l’autre, beaucoup d’amour, de la paix et de notre joie de vivre. Et je crois que tous les mots écrits dans cet article, aussi simples et calculés qu’ils le sont, veulent tout dire. Pas un mot de trop, pas un mot de moins.

Merci d’être l’homme que tu es. Merci de toujours être là, dans mes chagrins comme dans mes moments les plus heureux. Merci de vouloir partager tout ça aussi. C’est tellement beau. C’est tellement généreux.

C’est… c’est tellement nous deux.

2 ans aujourd’hui mon amour et pour toujours. Soit mon Alfalfa et je serai ta Darla.

Je t’aime JM.

… Et à celles qui n’ont pas encore rencontré leur Alfalfa ou plutôt le vrai amour, je vous souhaite de le vivre. Car… malgré tout ce qu’on entend de la bouche des gens, l’amour, le vrai, vaut véritablement la peine d’être vécu.

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Une réponse à « Limoilou, 17 janvier 2016. »

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