Par Suzie
JAMAIS je sortirai avec ce gars-là.
Voilà la première phrase qui est sortie de ma bouche lorsqu’une amie m’a demandée de lui parler de toi.
Désolée.
Si seulement j’avais pu savoir à ce moment-là ce que la vie me réservait, je serais probablement tombée en bas de ma chaise. Je te l’avoue.
J’aimais tes cheveux, et ton petit style aussi. Sauf tes pantalons bruns que j’étais plus capable de voir. D’ailleurs, ça n’a pas prit beaucoup de temps que je te l’ai fait savoir, désolée, c’était vraiment rendu agressant de garder ça pour moi quand je te voyais au moins 2 fois par semaine avec ça sur le dos.
Pour ton style que je disais? Ben en tous cas, de ce que tu avais l’air. De tes petites fossettes et de tes yeux moqueurs quand tu souris. Je crois que c’est pour ça que j’ai acceptée ta proposition de date, parce qu’en réalité, on ne se connaissait pas vraiment, hein? D’ailleurs, le premier soir où l’on devait se dater au bureau de poste pour aller prendre une bonne petite 50, j’étais à pied dans mon ancien Limoilou et je m’en allais prendre le bus. Étrangement, je t’ai pas feelé. Ou c’est la soirée qui était de mauvaise vibe? J’espère que tu m’as pas trop trouvée idiote de te canceller de même, sans coeur et sans soucis, alors que t’arrivais pratiquement au bar. Mais t’es un gars patient. Merci pour la 2e proposition de date du lendemain.
Ce lendemain, soit le 15 décembre 2015. 10 jours avant Noël. Pas assez pour s’inviter dans nos familles respectives, mais juste assez pour voir une petite lueur d’espoir en l’amour pour la nouvelle année qui allait bientôt commencée et juste assez pour s’ennuyer un peu et de se texter quelques petits mots doux à l’occasion durant les quelques jours où l’on était séparés. Parce que depuis ce 15 décembre, on ne s’est tout simplement pas lâchés. Et je m’étonne. Et tu m’étonnes.
C’est vrai qu’au tout début je ne voyais aucun lien entre toi et moi, sinon celui du fait que tu me faisais rire. Mais nous venions de deux mondes différents, de deux gangs différents, de deux villes différentes. Nous avions tous les deux des intérêts extrêmement différents. Mais encore là, il y a une chose qui nous unissait plus que tout et qui m’a donné le goût d’aller voir un peu plus loin avec toi : notre passion.
T’es un fou passionné de skateboard et de snowboard. Tu en fais à tous les jours, tu te donne, tu te crinque pour aller plus haut, plus loin, pour vivre de tes passions. MAIS T’ES TELLEMENT BEAU À VOIR. Mon coeur à fondu quand tu m’as aussi dit que tu trouvais ça plutôt nice que je ne m’intéressais pas à toi pour le fait que t’étais pas mauvais en snowboard. D’ailleurs, je savais même pas que tu en faisais à notre rencontre! On s’est toute suite compris sur ça : je suis une passionnée de l’écriture et de mode. Chaque jour, je mets du temps et de l’énergie sur mon blogue et tout ce qui vient avec. Je pousse toujours plus loin pour pouvoir, moi aussi, un jour peut-être vivre de cette belle passion. Notre détermination et notre motivation qu’on possédait chacun est alors devenue quelque chose d’énorme entre nous deux. Elle est devenue la nôtre.
Et c’est aussi pour ça qu’encore une fois, j’ai voulu aller voir plus loin.
Pour voir ce qu’un p’tit gars de Matane avait de bon à m’apporter.
Et je suis tombée amoureuse. Tombée amoureuse comme jamais. Tombée amoureuse comme je m’interdisait. Tombée amoureuse plus que ce que mon coeur pouvait redonner en amour et supporté.
Ça pas été facile de doser tout ça. Encore moins de s’adapter et de me réparer. Mais à chacun de tes gestes posés dans notre quotidien, de tes gentils mots chuchotés dans le creux de l’oreille, de ta gentillesse comme je n’ai jamais vu… De ta façon de me regarder et de prendre soin de moi… Je tombais toujours plus amoureuse.
À la fin janvier, j’ai été malade vraiment beaucoup. C’était intense. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi, honnêtement. Tu as prit soin de moi comme ma mère l’aurait fait et ça ne faisait qu’un mois qu’on se connaissait. Tu as bien fait car… Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit mais, c’est là que je suis tombée amoureuse de toi.
C’était peut-être la fièvre que je faisais qui m’a poussée à le faire. Mais je remercie cette fièvre en ce 15 décembre, un an plus tard.
Nous avons maintenant fait le tour d’une année complète ensemble sans jamais se quitter des yeux et sans jamais se lâcher la main. Et pourtant, j’ai l’impression que je suis loin d’avoir terminé de faire ce tour. Car à chaque jour, je continue d’en apprendre sur toi, je continue de développer des sentiments pour toi, j’évolue avec toi à chacun de ces jours.
Merci d’être toi Jean-Mathieu. Jean-Mammouth, le p’tit gars de Matane. Ça peut paraître intense et TRÈS cliché mais…
Ton amour à changé ma vie.
À tout jamais. Et ce, peu importe ce qui arriverait.
Je t’aime mon Alfalfa.
Signé Ta Darla. xox